Bon, pour nous la première partie de la saison est terminée. Relâche jusqu’au Gers. Cela mérite un petit résumé.
Genèse du projet :
Le samedi soir des cimes 2010 ou peut être le vendredi … nous devions en être à notre « Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip» patxaran lorsque Pascal a lancé : « Denis, l’année prochaine on fait LES CIMES ensembles ». « Banco ! ».
Cimes 2011, impossible de trouver une auto pour faire LES CIMES en « touristes ». « Basta, j’achète une auto ! ». Après négociations avec mon banquier chéri adoré d’amour à moi, j’obtiens un petit budget pour l’achat de l’auto, la mise en place de l’assistance et l’entretien de l’auto pour la saison. Pascal se charge de trouver le budget pour les frais de course. La recherche de l’auto commence : exit les buggys, trop chers à l’achat et en maintenance. Coté 4x4, je connais bien les Cherokees et les Ladas. Coté Cherokee, rien à vendre chez Christophe Guiot, trop tard pour celui de Soulas … Coté Lada, un T2 au Portugal qui n’a pas roulé depuis 6 ans et un superbe Lada Poch 240 cv (moteur Maurelec) en Catalogne. J’hésite sur ce dernier car c’est quasi ment un buggy avec les galères qui vont avec. C’est alors que je trouve en Biscaye un Jimny ex copa T2 équipé, avec 4 Olhins, baquets, harnais, extincteurs neufs pour 6000 €. En plus, il est jaune marsupilami. C’est l’auto originale qu’il nous faut. Un petit tour du côté de Zarautz pendant les reconnaissances du rallye du Pays Basque et l’affaire est faite.
Iñigo et Gari, l’ancien équipage de l’auto profitent des Cimes pour la livrer à domicile et découvrir l’épreuve. Une belle rencontre avec ceux qui vont devenir des amis, un lien tiré de chaque côté de la frontière.
C’est parti :
« Et si nous débutions à Arzacq ? ». « C’est parti ». La préparation de l’auto s’accélère, tout est prêt quasiment un mois avant l’épreuve lorsque Pascal est victime du devoir. Un salarié qui s’éclipse et un mariage à assurer. Dommage tout était prêt … mais la frustration est trop forte. Tant pis, Pascal va rater les premiers pas du bébé mais l’auto sera au départ à Arzacq. Le hic, c’est qu’il devait amener les pneus, l’assistance, la remorque etc . Il faut donc trouver en 15 jours :
- les pneus : Pascal s’en occupe, les récupère chez Fedima (merci ADE) …
- La remorque : Allo René ! OK, ça roule, MERCI !
- Un camion d’assistance : Allo Loca Soule ! OK, MERCI !
- Et un copilote : Sur le Forum, Sylvie Urrutia cherche un baquet moi un copilote ça doit pouvoir coller. Courageuse (ou inconsciente) elle accepte de dévernisser l’auto.
Rallye d’Arzacq :
Premier examen réussi le vendredi pour l’obtention du passeport technique et le passage aux vérifications. L‘auto est donc au départ. Autant le dire de suite, elle n’ira pas loin. Le préparateur, un certain Denis BOSSY, a fait n’importe quoi. En fait, il a oublié que le Jimny n’est ni un buggy, ni un Cherokee, ni un Lada et que la caisse bouge par rapport au châssis. Bilan : Un raccord d’essence explosé le samedi en sortie de pompe à essence. Le précieux liquide qui s’écoule ... Où ? Sur l’échappement. Nous avons de la chance car elle ne s’enflamme pas. Il doit y avoir un dieu pour les innocents. François et Xavier vont passer l’après-midi à réparer. Nous pouvons repartir le dimanche en Super-Rallye. Première ES, un Olhins est victime d’une touchette avec la caisse à l’avant : Pichttttttttttttttt. Seconde ES, un support d’amortisseur arrière casse. C’est fini pour de bon. Je suis surtout déçu pour Sylvie qui a fait un super boulot sans jamais se perdre ni en liaison ni en spéciales. MERCI.
Une préparation à reprendre :
L’espèce de … de préparateur reprend le boulot, éloigne les éléments fixés au châssis de la caisse. Il fait appel à Patrice Couillet pour reprendre les supports d’amortisseurs à l’arrière. Le Olhins vide retourne en révision et il faut changer une rotule sur le Olhins arrière coté support cassé.
Le Labourd :
Tout est prêt quinze jours avant le rallye et l’équipe est motivée. Pascal va pouvoir découvrir le rallye TT. Enfin, peut être car le jeudi, le copain qui venait nous faire l’assistance ne peut plus venir. Nous n’avons plus de camion d’assistance ni de remorque. « Allo René ! Merci ». De son coté, Pascal trouve un camion. C’est sauvé ! Vendredi, la pression monte mais la pluie nous rafraichit. Pascal est le moins stressé de nous deux. Lui aussi est inconscient, il a confiance en son pilote et dans le préparateur … Il a tort, le Trip master est HS.
Samedi, Bois de Saint Pée se passe sans problème, nous nous sommes juste un peu perdu sur la liaison. Ziburuko, encore un peu de jardinage en liaison, départ, passage au plateau, la grande descente et …. Un magistral deux roues. Bon, on va se calmer ! Retour au parc assistance où au CH, le Jimny refuse de démarrer. Il faut pousser, tirer et Vroummmmm ça repart avec 10’ de retard au CH. La journée se passe bien mais la spéciale de PIROTENIA monte monte monte … pour nous, c’est 1er et 2de courte. 90 Cv sur ce terrain, c’est un peu juste. Nous avons même respecté la vitesse limitée à 30km/h sur la montée en goudron … AH, c’était pour les reconnaissances ? Nous avons le plaisir d’avoir la visite de Iñigo, Gari et leurs compagnes.
Dimanche, il pleut. UZKAIN est défoncée et nous manquons de garde au sol sur les cailloux mais ça roule. Xipa Besoingo est plus à notre mesure mais bon, nous avons tant de retard que nous assurons. Dans le second passage, à partir du raccordement sur le goudron, l’auto a un comportement bizarre, style BMW M3 sur la glace. Elle glisse beaucoup et la dernière montée est dure à digérer. En arrivant au parc, je dis à Fabien Daigneau que je crois avoir cassé le pont avant car j’ai eu du mal à passer l’arrivée. Il me répond qu’à son avis, en deux roues motrices, je ne serais pas monté car lui a eu du mal en 4x4. Pourtant l’assistance confirme, le pont est cassé. Nous allons vers le départ de Ziburuko mais le pont claque de plus en plus, bloque dans les virages à gauche. Nous retrouvons Fabien qui a lui aussi cassé un cardan et comme lui, nous décidons de ne pas prendre le départ en raison des risques. C’est l’abandon en vue de l’arrivée.
La suite :
Le Gers. Il y a un peu de travail à faire sur l’auto mais nous ferons tout pour y être.
Merci :
En attendant, un grand merci à mes copilotes, Sylvie et Pascal, à nos mécanos : Xavier et François, à René pour les remorques et surtout à Yann (quader64), Fane et leurs compagnes pour nous avoir nourris, abreuvés et logés pendant ces deux week-ends. Un autre merci tous ceux et celles qui ont fait de belles images de nos deux rallyes et qui signent les images ci-dessous et bien d'autres présentes sur le forum.